Le monde de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs était sûrement meilleur car la simplicité ne requière aucune manigance, ni manœuvre et encore moins de tromperie. L’histoire que ces hommes et de ces femmes se racontait, était faite de ragots inoffensifs ou de poésies instinctives pleines de sentiments et de générosité. Ils travaillaient pour la survie du groupe dont ils étaient issus et ne se souciaient guère des autres clans, ils n’enviaient personne puisque tous, ils étaient ‘égaux’. Quand la nourriture venait à manquer ou quand les catastrophes climatiques se manifestaient, ils partaient vers d’autres contrées, c’était aussi simple que cela! Dieu n’existait pas mais tout était sacré : le noyer, la rivière, le saumon, le mammouth, le soleil… leurs prières étaient dirigées vers la faune et la flore et quand un des leurs disparaissait, ils faisaient leur deuil avec fatalisme, puis continuaient à marcher de l’avant.