Dé-confinons et utilisons cette grande opportunité (l’arrivée du Covid-19), pour changer la constitution de notre beau pays : il faut décentraliser et donner plus de pouvoir aux régions et aux villes. Ne misons pas tout notre avenir sur un état providence, qui dans une mondialisation toujours envahissante, n’aura aucune possibilité de rembourser ses dettes, encore moins de les effacer pour ceux qui croient encore au père Noël. 

Si je serais président… (ah, quel doux rêve pernicieux), j’aurais fait autrement.

Et oui, beaucoup d’entre nous pensent avoir la solution ; celle qui pourrait nous faire sortir de ce tourbillon infernal, lequel inébranlable, nous attire vers le fond.

Le remède miracle n’existe pas. Néanmoins, il y a des phénomènes sociétaux et anthropologiques qui nous aident, quand on en a les pouvoirs et l’instinct, à changer avec fracas et tumulte, la destinée de tout un peuple… faut-il en avoir le courage ! Car le président de la république française a cette possibilité : il lui suffit pour cela de faire un ‘coup d’état à minima’, en contournant une constitution bien trop archaïque et avec pédagogie, afin de nous présenter un avenir meilleur qui puisse nous rendre plus responsable et permettre à tous de prendre en main sa destinée en choisissant de travailler pour la collectivité, qui en retour lui garantit un statut et des droits, sans passer obligatoirement par la case ‘centrale’.

Á l’instar des pays voisins, nous devons faire ce qui est bon pour nous, dans le rayonnement de notre valeur humaine ajoutée. Il faut créer une nouvelle république qui puisse comprendre les enjeux de demain. Le communisme n’est pas la solution et le capitalisme s’essouffle, mais la Démocratie doit survivre. Il n’est pas si difficile de trouver un chemin à travers ces broussailles politiques épineuses, qui nous guide vers la lumière !

Mais pour cela, un état puissant, centralisé, n’est pas la bonne réponse. Souvenons-nous de nos aïeux, ceux qui vivaient il y a plus de 12 000 ans, dans un monde où l’air était encore glacial ; les clans étaient alors composés de quelques membres seulement, puisqu’à plusieurs ils n’auraient pu subvenir aux besoins de tous. Aujourd’hui, à une échelle démultipliée, alors que le temps est plus clément et les moissons considérables, ne faisons pas l’erreur de croire que nous pouvons ‘nourrir’ tout un pays aux ordres d’une seule personne, administrant les ambitions enfouis de plusieurs régions à la fois — nous avons un exemple flagrant, quand récemment le maire de Nice, après avoir acheté des masques pour toute la commune et reçu l’accord du préfet de la région, s’est fait interdir l’idée de déconfiner sa ville et de surcroit, s’est vu confisqués les masques au nom du bien de tous ! Est-ce bien raisonnable…

Déconfinons enfin notre Monde, pour que puisse s’exprimer la force et la vitalité de chacun, en pleine possession de ses moyens. Une épidémie peut-être vaincue ensemble en prenant les bonnes décisions et en respectant certaines règles qu’il faut inculquer aux gens, sans les brusquer… Oui c’est possible ! Des spécialistes nous informent quotidiennement à ce sujet. Il est inutile de mettre à l’arrêt une population entière, tout en l’effrayant. C’est le meilleur moyen de prêcher dans le vide quand en même temps on veut lui expliquer les gestes barrières. Sauvons nos aînés et les plus faibles en les isolant, mais n’écartons pas les ‘biens portants’ d’une société déjà à l’agonie, ce qui posera un jour prochain, des problèmes beaucoup plus lourds, dont on imagine se profiler le spectre du chaos.