La question fondamentale que nous devons nous poser, est de savoir si nous les êtres humains socialement évolués, conscients de nos sens et de nos désirs, sommes-nous complètement maître de notre histoire, à l’âge et à l’aube de notre deuxième vie!
Deux explications sont nécessaires pour répondre à cette question ambigüe :
1) ‘Socialement évolués’ ; il s’agit là d’une transposition de notre état génétiquement supérieur au seul niveau des sensations intellectuelles, comparativement aux autres espèces animales qui peuplent notre planète.
2) ‘Notre deuxième vie’ ; j’entends ici, la deuxième génération qui vient après la première née, temporellement localisée entre 40 et 50 ans.
Ainsi lorsque nous sommes en plein pouvoir de nos facultés intellectuelles associées à notre disposition physique et mentale, et qui correspond à l’âge raisonné de nos 20 ans, nous assimilons avec beaucoup plus d’acuité, les expériences extérieures qui défilent et nous enveloppent de leur aura quand nous les transperçons de façon romanesque, dans l’espoir de vivre des sensations dont l’unique objet est de transcender notre existence.
Tout les jeunes ne sont pas touchés par cet état primaire en constante recherche de plaisir. Ils ne sont qu’une petite frange à chercher l’absolutisme, la volupté du présent vécu intensément. L’envie de se dépasser, de transcender ses pulsions en phénomènes naturels, compatibles avec la réalité.
Inversement, une personne de la deuxième génération, habituée des salons et de la nonchalance, qu’elle ait ou non vécue ces moments de liberté, est intellectuellement dépourvue de ces forces intuitives et pures. Elle est incapable de juger avec discernement. C’est un adulte froid devant l’adversité, réfléchi et conscient du danger. Cet être humain n’est plus apte à comprendre les gestes non adaptés à la société doctrinaire, carcan faisant fi de nos instincts primaires, puisque lui-même a basé tout son vécu d’homme mûr sur des règles pré-établies.
Ce genre humain devient conformiste ou pire encore, conservateur! Il est esclave des lois et du dogme qui nous domptent et qui nous annihilent en tant que personnalité intuitive animale.
Nous ne sommes plus que l’ombre de nous même, dont les facultés de discernement se sont évaporées le jour où nous avons pris conscience de l’importance du matériel sur l’immatériel, du rationnel sur le mystique.
Ce groupe de personnes dominantes dont nous faisons tous partie, est en majorité dispersé dans les nations dites ‘démocratiques’ et la nouvelle question que nous devons nous poser ensemble, nous les êtres humains peuplant notre belle planète bleue et ronde, consiste à répondre au problème majeur qui nous guette : pouvons nous survivre longtemps dans ce monde dont nous avons changer la chimie de son essence originelle?
La démocratie veut être la seule manière d’appréhender le futur, alors que ce qui nous importe est le présent. Cette transition humaniste a comme seule arme, la science et l’envie de nous raconter des histoires pour que l’on se souvienne de notre passage sur terre, de notre trace, laquelle ne sera plus seulement indélébile sur le papier mais aussi jusqu’à l’intérieur du noyau de notre astre… Cette démocratie là est révolue!
En face, s’émancipe la supercherie des idéologies populistes, fascistes et communistes… Elles sont tout autant dépourvues des bonnes réponses, puisque l’hominidé que nous sommes a besoin de vivre en conformité avec le monde qui l’entoure, rien de plus! Nul besoin de substrats idéologiques.
Comment arriver aujourd’hui à un résultat juste et unitaire pour le monde entier? La réponse dépendra des cerveaux humains, qui pour une noble cause devront se rassembler, transcender les communautés et délivrer le bon message, celui de dire de manière intelligente et intelligible, que notre monde est en danger : il faut sauver la planète ‘Terre’ et le règne animal. En sommes-nous capable? L’être humain dans sa masse tentaculaire, comprend-t-il l’enjeu dont dépendent les générations futures?
J’en doute…