Poutine ne veut surtout pas d’un conflit nucléaire et ne cherche pas à détruire ce qu’il a construit méthodiquement depuis plusieurs années. Il ne souhaite pas non plus envahir les anciennes républiques soviétiques, comme les pays baltes, qu’ils jugent trop proches des ‘idéaux’ occidentaux. Nos ‘démocraties’ occidentales pour les russes et d’autres peuples, ont une mentalité ‘de blanc’, en référence aux nombreuses incursions violentes de homo occidentalis au cours de son histoire, contre des ethnies qui défendaient des valeurs, des rites et des cultures, différentes des nôtres. L’Occident a ce désir irrémédiable d’imposer sa façon de penser qu’il croit être la seule manière de vivre heureux et épanoui. Pourtant, les règles fondamentales de nos libertés sont de plus en plus spoliées, alors que nos gouvernements veulent nous convaincre du contraire. Ils provoquent nos instincts primaires en nous abreuvant de plaisir, d’oisiveté, de ‘consommables’ inutiles, maîtrisant ainsi nos pulsions, s’introduisant dans nos vies, contrôlant nos désirs 

Le peuple russe est dans sa grande majorité, très loin des raisonnements a priori de nos médias occidentaux et de leurs études ‘balais’ qui brossent une culture comme on fait une omelette avec des herbes asiatiques pour se donner l’air d’être un ‘chef’… Il n’est ni soumis, ni rebelle. Il est différent. L’âme slave, que beaucoup d’intellectuels ont voulu sonder, est une réalité morale qu’il faut étudier sur le très long terme. Je pourrais presque dire, pour beaucoup de russes, mais aussi d’ukrainiens, qu’elle est un fruit accidentel qui a germé dans l’inconscient avant de devenir génétique. Elle est intrinsèquement présente dans tous les organismes russes, mais elle s’exprime différemment suivant les caractères de chacun. C’est donc un élément irrationnel qui a une genèse historique, issue de son histoire chaotique, où les sentiments se sont mêlés aux blessures, aux malheurs, mais aussi aux rites, à la superstition et à l’amour d’une terre qui leur est sacrée !

Les responsables occidentaux souhaitent en finir avec Vladimir Poutine. La stratégie employée n’est pas nouvelle et le vœu pieux d’espérer une réaction des russes, avec l’espoir de provoquer de l’instabilité nationale et mettre le feu aux poudres pour renverser Vladimir Poutine, est une très grave méprise ! Ce stratagème peut sûrement marcher en Allemagne, en France ou encore en Grèce, mais pas en Russie. Le camp des ‘bons’ que nous sommes supposés être, utilise le même procédé de propagande que le pouvoir russe, avec la volonté affirmée de convaincre nos populations occidentales que le ‘mal’ est incarné par l’autre camp. Pourquoi alors, personne ne s’est posé la même question, quand les occidentaux ont envahi l’Irak ! Et les exemples sont nombreux dans l’histoire.

Dans cet article, je ne cherche surtout pas à légitimer l’invasion de l’Ukraine, mais le jeu auquel jouent les pays de l’Otan est extrêmement dangereux et je me demande si les hommes politiques concernés en sont conscients — Je mentionne les hommes politiques occidentaux, puisque les femmes au pouvoir seraient certainement plus sages, mais c’est une autre histoire… 

Dans ce conflit idéologique, nous sommes tous perdant et si l’Occident continue jusqu’au-boutiste dans cette voie, inéluctablement, Vladimir Poutine, déjà visé par des sanctions dont il n’a que faire, prendra cette ultime agression psychologique envers ‘son’ peuple, comme une volonté persistante de notre part, de déstabiliser l’essence même de l’identité russe. Tous les slaves se jetteront alors, corps et âme derrière leur mentor, sans rechigner ; c’est écrit dans l’histoire et cela s’est répété pour la dernière fois en 1941, alors que Staline avait pourtant commis contre son peuple, de nombreuses atrocités et fait une erreur monumentale en sous-estimant Hitler. Les russes sont nationalistes de leur culture et de leur terre, ils ne lâcheront jamais prise et seront solidaires. La faute, c’est de croire que l’appât d’une société ‘en représentation’ des valeurs démocratiques, peut plaire à des gens qui n’ont pas la même culture, et n’en déplaisent aux politiciens et aux apprentis historiens et sociologues, les rites et les croyances d’une ‘communauté’, sont plus profonds que l’on ne peut l’imaginer.

Souhaitons donc, que nos dirigeants ne stigmatisent pas les populations les unes contre les autres, car nous n’avons pas les mêmes aspirations. C’est un leurre de croire que tous les peuples sont attirés par les ‘objets’ qui brillent. Ces artefacts en temps de paix, peuvent avoir un sens dans une société monotone, voire lobotomisée, mais en temps de crise, ils ne représentent plus aucun attrait et réveillent les instincts nationalistes. Autrement dit, la vie d’apparat à l’occidentale n’est pas celle que veulent vivre les russes et quand nous, occidentaux, nous nous évertuons à vouloir étouffer ce souffle vital, cette âme slave qui remonte bien plus loin que les incursions successives des Varègues, au cours des IXe, Xe et XIe siècles, alors nous récoltons la foudre.

Je vous en conjure, faites parvenir l’aura de ce message à Monsieur Macron et les autres dirigeants, ou nous allons à la catastrophe. Demandez-leur de consulter un anthropologue ou un ethnologue, spécialiste des civilisations slaves, qui leur suggèrera de ne surtout pas ouvrir la boîte de pandore.

Catégories : Leurk